30 août 2014 | Corinne Nadeau | Laissez un commentaire Voyager en famille Vamos a la playa, me gusta bailar! Les enfants fredonnaient gaiement ce hit latino quand nous avons quitté Monteverde pour nous diriger vers la péninsule de Nicoya, plus précisément à la playa Samara. Nous avons retrouvé la chaleur et l’humidité, mais avec notre petit hôtel au bord de la mer, la baignade était facile et rafraîchissante. La cour arrière de l’hôtel. Ne pas s’y méprendre, notre hôtel était vraiment médiocre… Au moins on avait la plage… Dans le rue devant l’hôtel C’est à Samara que nous avons fait nos premières expériences de surf. La mer n’étant pas trop agitée, tous les membres de la famille ont au moins réussi à se mettre à quatre pattes ou à genoux sur la planche de surf, les plus agiles-Emile et Louis-sont parvenus à adopter la position de surf debout jusqu’au bord de la plage. C’est un bon début! Après une heure d’effort pour le surf, on s’est tournés vers le body board pour profiter pleinement des vagues. La plage à la tombée de la nuit (à 18h!..) C’est lors d’une excursion à partir de Samara que nous avons vécu l’expérience incroyable d’assister à la ponte des tortues sur une plage sauvage. Nous avons quitté Samara en jeep en fin de journée au coucher du soleil pour emprunter des routes de campagne cahoteuses et nous rendre au parc Camaronal. Ce parc sauvage a mis en place un programme spécial de protection des tortues. Des bénévoles- surtout des jeunes touristes venus apprendre l’espagnol et participer à un projet de bénévolat- arpentent la plage la nuit et surveillent la ponte des tortues. Ils recueillent ensuite les œufs et les mettent à l’abri des prédateurs pour maximiser la survie des petites tortues. C’est à cette patrouille nocturne que nous avons participé avec une dizaine de touristes. Pour les enfants, c’était une expérience mystérieuse (et même effrayante pour Juliette), car tout s’est déroulé dans le noir total. Comme seule source de lumière, les étoiles… Il faut mentionner que ce qui alimentait la peur de Juliette, c’était aussi l’avertissement que nous avions lu à l’effet que la baignade était risquée sur cette plage en raison de crocodile qui se rendent parfois à la mer à partir des marécages. Les enfants n’ont jamais eu autant le goût de nous tenir la main en marchant… Après avoir arpenté la plage en silence pendant trois quart d’heure, nous avons vu cette ombre, une espèce de boule brune, laisser sa trace dans le sable. Enfin, une tortue! La tortue est donc sortie de la mer, est remontée au bord de la plage, dans la partie surélevée, y a cherché un endroit sécuritaire pour faire son nid et a commencé à creuser le sable de ses grosses pattes. Quoiqu’il y ait les fameuses tortues géantes « leatherback » qui pondent à cette plage, la race que nous avons vue c’est la tortue « olive ridley », un peu plus petite, mais quand même d’une bonne taille, environ 75 centimètres. Un fois le nid bien prêt (la tortue a creusé une bonne dizaine de minutes à nos pieds), la tortue s’installe et commence à pondre. Environ 120 œufs! Lorsque la tortue pond ses œufs, elle n’est pas dérangée par notre présence, alors nous avons pu admirer ce spectacle de la nature de très près sous la lumière rouge de la lampe de poche. Un peu plus et les enfants avaient le nez dans le trou des œufs! Les œufs sont tout mous, tout blancs et ressemblent à des balles de ping pong. Au bout d’une dizaine de minutes, la ponte est terminée et les œufs sont enterrés. La tortue retourne ensuite à la mer, guidée par la faible lumière des étoiles qui se reflètent dans la mer. Elle ne reviendra jamais voir ses petits, le destin se chargera de leur sort… Pour ceux qui seraient curieux de voir à quoi ça pouvait ressembler, j’ai trouvé ce petit vidéo sur You Tube: http://youtu.be/9bu7g8W8USU Après Samara, nous avons fait un arrêt à Jaco. C’est l’hôtel, baptisé « notre petit paradis tropical », qui nous a fait allonger notre séjour, car la ville en soi n’a rien de particulièrement intéressant. C’est un petit « Old Orchard beach » costaricain. On a quand même apprécié réessayer le surf et flâner au bord de la plage. A Jaco, on s’est surtout prélassés à notre bel hôtel au bord de la piscine ou sur la terrasse avec une vue prenante sur les montagnes d’un côté et la plage de l’autre. On fait l’école… Avec le barbecue de l’hôtel à notre disposition, on en a profité pour se faire de bons burgers.