Sao Paulo est une ville intimidante. Ou, pour reprendre l’introduction de la mégapole dans le guide Lonely Planet, c’est une ville « énorme, intimidante et, à prime abord du moins, pas d’une grande beauté. » Avec près de 21 millions d’habitants, c’est l’une des plus grandes villes au monde, et la deuxième plus grande ville d’Amérique latine, tout juste derrière Mexico City. Peu de touristes s’attardent à Sampa – surnom donné à la ville par ses habitants – parce que, avouons-le, c’est une jungle de béton et parce que les touristes lui préfèrent généralement les plages de Rio, sa rivale à quelques heures plus au nord.

La vue de notre appart – des gratte-ciels à perte de vue
Nous avons passé une bonne semaine à Sampa, principalement parce qu’un couple d’amis, Étienne et Sylvie, nous ont gracieusement prêté leur appartement. Grâce à leur générosité, nous avons eu la chance unique de découvrir la ville tels des citadins et à peu de frais. Le système de métro, sécuritaire et très développé, nous a permis de naviguer d’un quartier à un autre sans trop user nos semelles, car Sao Paulo est une grande ville étendue comprenant de nombreux pôles d’attraction.

Devant le stade municipal, hôte du musée du foot brésilien
Sampa multiplie les superlatifs. La ville compte plus de 240 gratte-ciels, mais curieusement aucun de ces géants n’attire notre attention plus qu’un autre. La géante brésilienne n’offre pas de ‘skyline’ caractéristique, tels que les grandes villes américaines comme New York, San Francisco ou Chicago. Ce ne sont que des gratte-ciels à perte de vue, sans souci apparent d’esthétique ou sans semblant d’urbanisme.
Au chapitre des superlatifs, la ville peut aussi se targuer d’héberger la plus grande population d’Italiens et de Japonais à l’extérieur de leurs patries respectives (qui aurait crû?). On dit que 60% des Paulistanos (les habitants de Sao Paulo) comptent au moins un Italien dans leur lignée. Quant aux Japonais, ils occupent, comme dans de nombreuses autres mégapoles, un immense quartier au centre-ville où pulullent les bars à sushis et les boutiques de bibelots asiatiques avec des vitrines où trônent des petits chats dorés mécaniques qui saluent de la patte gauche.
Pour nous qui en avons assez de la cuisine traditionnelle, cette diversité ethnique insoupçonnée s’est avéré une excellente surprise, puisqu’on trouve ici d’excellents restos à prix abordables. Il parait qu’on consomme ici près d’un million de pizzas par jour, affirmation qu’il me serait pratiquement impossible de vérifier, MAIS, je peux toutefois confirmer qu’on y mange la meilleure pizza Margherita à l’ouest de Naples! Et, pour la petite histoire, je m’y connais en Margherita puisque j’ai eu la chance de déguster, deux fois plutôt qu’une, des pizzas dans un excellent petit resto sans artifice de Naples qui se targue de servir la meilleure Margherita au monde!

Il y a aussi du très bon café Starbucks à Sampa!
Les habitants de Sampa se déclinent dans toutes les couleurs et dans tous les styles. En Équateur, la majorité des personnes avaient les cheveux noirs et le teint foncé. Ici, il y en a pour tous les goûts. Je viens de lire sur Wikipedia, source sûre parmi les sources sûres, que le Brésil est probablement LE pays le plus métissé au monde. En effet, le Brésil a connu plusieurs vagues d’immigrations provenant aussi bien de l’Afrique que de l’Europe et de l’Asie, et il semblerait que le mariage interracial n’ait pas eu ici la connotation négative parfois engendrée sous d’autres cieux. La physionomie brésilienne est tellement diversifiée qu’il paraît que les passeports brésiliens sont les plus convoités par les malfaiteurs qui aspirent à changer d’identité! C’est simple, selon notre humble expérience, tout le monde, ou presque, peut avoir l’air d’un Brésilien
Contrairement à notre expérience précédente en Equateur, avec nos trois petits blonds ici on ne passe pas nécessairement pour des touristes, ce qui fait que les gens nous abordent pratiquement toujours en portugais. Les personnes rencontrées semblent toujours surprises de nous entendre baragouiner un portugais approximatif, et ne semblent pas savoir que l’anglais est la langue seconde d’usage pour une bonne partie de l’humanité! Même mon espagnol ne m’est d’aucun secours car au Brésil, tenez-vous le pour dit, on parle portugais! Ceci étant dit, malgré la barrière évidente du langage les Paulistanos sont très souriants et on commence à se plaire pas mal ici.

Au parc Ibirapuera, le « Central Park » de Sao Paulo
Prochaine étape, Rio, où l’on a déniché un petit appart sympa à un jet de pierre de la fameuse plage de Copacabana!
ouahhh… CopaCabana…. lucky you… On apprend toujours autant quand on lit votre blog…
Petit coucou de France, ou l’on désespère à trouver une maison…une école… bref peut etre que l’on doit faire le tour du monde aussi…
A+ los amigos, buen viaje.
Fab..
Lachez-pas, on vous souhaite de tout coeur de vous trouver un beau coin pour la famille dans le sud de la France!