4 juillet 2015 | Éric Sauvé | 5 Commentaires Voyager en famille Dans un mois, presque jour pour jour, nous rentrons au Québec après avoir passé une année autour du monde. Comment se sent-on à un mois du retour? Plusieurs personnes nous posent la question et il est difficile de répondre en quelques mots. Il y a tant d’aspects à couvrir! Est-ce qu’on a hâte de revenir? Est-ce qu’on a seulement envie de revenir? Qu’est-ce qui nous manque, quelles sont nos appréhensions, celles des enfants? Le voyage c’est aussi comme une balade en montagnes russes, avec ses hauts et ses bas. Le voyage c’est un peu comme une balade en montagnes russes: on passe par des hauts très hauts mais aussi des bas plus bas. Il y en a eu des galères dans ce tour du monde mais heureusement, la mémoire fait sa sélection et on a tendance à se remémorer que les bons moments. Quant aux moments plus difficiles, ils se transforment en bonnes anecdotes qui feront rire l’entourage (et nous-mêmes) d’ici quelques semaines! En 7 mots tout est dit. Durant la dernière année, même dans nos moments les plus difficiles on n’a jamais vécu de mal du pays, d’envie pressante de retourner dans la maison, de revenir dans nos affaires. Personnellement ça m’était arrivé une fois lors du voyage en Inde avec les enfants en 2009: sur une période de 72 heures, nous avions presque tous été malades, les conditions étaient difficiles et pendant quelques heures j’ai eu une obsession de me téléporter au Canada. Je dis bien « téléporter » car même l’idée de passer par un long vol de retour me semblait trop difficile… Durant les 11 derniers mois autour du monde, heureusement, on n’a rien vécu de tout ça. Les moments magiques ont de loin surpassé les moments plus exigeants. C’est quand même drôle à quel point on a pu s’ennuyer de l’hiver… Les enfants s’ennuient plus de leur quotidien que nous. Ils se sont ennuyés de la neige, des sports d’hiver, mais surtout des amis et de la famille. Dans certains moments difficiles, ils ont bien fait quelques scènes pour nous dire qu’ils auraient préféré rester à la maison plutôt que de partir un an sur la route, ce qui est tout à fait compréhensible. Après tout, cette idée de passer une année autour du monde, c’était notre projet de parents, même si les enfants ont complètement embarqué dans l’aventure. Il faut dire aussi que les enfants ont tendance à idéaliser la vie à la maison : quand on visite un endroit qui leur plait moins, ils disent parfois qu’ils préféreraient être sur les bancs d’école… On a bien hâte de voir ça en septembre prochain! Mais maintenant, ils reconnaissent tout de même que de partager la même chambre ou passer toute la journée en famille va leur manquer au retour… L’ergophobie: est-ce que les ergothérapeutes peuvent en souffrir…? Pour faire ce tour du monde nous avons tous les deux quitté nos emplois. Durant les derniers jours nous avons repris contact avec nos connaissances et il semblerait que les conditions soient bonnes pour envisager un retour sur le marché du travail à la fin de l’été. Aucun de nous ne souffre d’ergophobie; au contraire, on a somme toute hâte de reprendre le travail. Mais il reste que ça va demander une certaine adaptation de retourner au mode de vie habituel : se lever tôt pour préparer les enfants pour l’école, se diriger au boulot, ensuite amener les petits au piano, au hockey, revenir pour le souper, préparer les boites à lunch pour le lendemain, etc. La gestion de l’horaire familial quotidien est peut-être ce qui nous donne le moins envie de revenir! Avec tout ça je me rends compte qu’on n’a pas répondu clairement à la question : est-ce qu’on a hâte de revenir? En fait on n’a pas vraiment hâte, à bien y penser, pour les raisons expliquées plus haut! Mais d’un autre côté, on a le sentiment d’avoir fait ce qu’on voulait faire, vu ce qu’on voulait voir, et on est prêts à se placer un peu et reprendre une routine familiale plus normale. Mais en attendant, on se la coule douce en Belgique avec nos amis Sylvie et Marc!!! Derrière les 12 meilleures bières au monde: tante Jojo, Eric, Corinne, Sylvie et Marc.
À quand le livre de vos aventures internationales? En attendant, bonne fin de tour du monde (et en passant, les habits de neige sont arrivés au Costco et avant longtemps les circulaires seront remplies de matériel scolaire… si ça peut vous ‘aider’ à vous remettre dans l’ambiance ! Répondre
Allo Nathalie, Tu ne croyais pas si bien dire parce que parallèlement aux articles sur le blogue j’écris un livre sur le voyage en famille. Ce ne sera pas un livre sur nos aventures autour du monde, mais plutôt un guide sur le voyage avec les enfants — comment le préparer, l’équipement, les défis, etc. Espérons qu’un éditeur en voudra! Merci de nous suivre! Eric Répondre
Big Fellah, Enjoy the remainder of your time on the road. There’s no doubt your spirit of adventure has inspired others to get out and see the world. As I read your blog, I was reminded of a Spanish proverb I saw in a book just recently – no one can steal the dance you’ve danced. It doesn’t matter what you do after your year around the world, no one can ever take those memories from you or your family. Continue your « Bon Voyage » Chip Répondre
Je vous souhaite un bon chez vous. vous avez maintenant de nouveaux voisins, nous sommes installés au camping Cantley pour toute la saison. Nous vivons un beau projet pour la construction de notre maison. On espère bien vous voir un peut plus tard en saison. Bonne fin de voyage! Répondre
Merci Manon, on est un peu déçus d’avoir perdu de si bons voisins! On aura sûrement l’occasion de se revoir, au camping ou dans votre nouvelle demeure. Répondre